No 14 (2005): Archaeofauna
Artículos

Homme ou carnivores? Protocole d’étude d’ensembles osseux mixtes: l’exemple du gisement moustérien des Pradelles (Marillac-le-Franc, Charente)

Sandrine Costamagno
Université Le Mirail
Cédric Beauval
Université Bordeaux I
Alan Mann
Université Bordeaux I
Bruno Maureille
Université Bordeaux I
Portada del volumen 14 de ARCHAEOFAUNA
Publiée octobre 1, 2005

Mots-clés :

TAPHONOMIE, NEANDERTALIEN, CARNIVORES, CHASSE, CHAROGNAGE, METHODES D’ETUDE, MOUSTERIEN
Comment citer
Costamagno, S., Beauval, C., Lange-Badré, B., Vandermeersch, B., Mann, A., & Maureille, B. (2005). Homme ou carnivores? Protocole d’étude d’ensembles osseux mixtes: l’exemple du gisement moustérien des Pradelles (Marillac-le-Franc, Charente). Archaeofauna, (14), 43–68. Consulté à l’adresse https://revistas.uam.es/archaeofauna/article/view/7435

Résumé

Dans de nombreux ensembles archéologiques, l’observation de traces d’origine anthropique et de traces de carnivores sur les stocks fauniques soulève le problème des rôles respectifs joués par ces deux agents dans l’accumulation et la modification des ossements. Cet article présente une revue critique des différents critères considérés pour distinguer la chasse du charognage chez les hommes et les carnivores. Le gisement moustérien des Pradelles est analysé sur la base de cette synthèse. De cette étude, il ressort que l’impact anthropique sur les ossements décroît de la base au sommet de la séquence, les niveaux inférieurs correspondant à des sites d’habitat (au sens large) et les niveaux supérieurs à des tanières de carnivores. Dans l’ensemble inférieur, la capacité des Néandertaliens à chasser toutes les tailles d’ongulés est clairement établie. Cette étude souligne également la nécessité de diversifier les approches actualistes afin de documenter la complexité des gisements archéologiques. Enfin, elle permet de démontrer que la méthode des remontages préconisée par C.W. Marean (Marean, 1998; Marean & Kim, 1998; Bartram & Marean, 1999) pour la détermination des fragments diaphysaires n’est pas toujours nécessaire pour la distinction de la chasse et du charognage sur des ensembles osseux fortement ravagés par les carnivores, la détermination des restes de diaphyses au moyen de critères morphologiques étant, dans la plupart des cas, largement suffisante.

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