Vol. 2 (1999): Ša tudu idu. Estudios sobre las culturas antiguas de Oriente y Egipto. Homenaje al Prof. Ángel R. Garrido Herrero
III. Mesopotamia

Réflexions sur les noms des portes urbaines en Mésopotamie

Publié-e février 25, 2016
Comment citer
Battini, L. (2016). Réflexions sur les noms des portes urbaines en Mésopotamie. ISIMU, 2, 31–46. https://doi.org/10.15366/isimu1999.2.003

Résumé

C'est avec plaisir que je dédie au Professeur Angel Garrido Herrero ces reflexions sur l'histoire et l'idéologie antiques en partant des noms des portes urbaines. Il s'agit d'un sujet qui n'a pas assez attiré l'attention des chercheurs et qui va au-delà de l'intêret purement descriptif de catalogues nominaux. En effet, les portes urbaines constituent un élément topographique important non seulement du point de vue moderne, mais surtout du point de vue antique. Le seul plan d'une ville qui est connu jusqu'à maintenant, celui de Nippur, insère les portes parmi les points topographiques indispensables, avec les temples les plus importants et les cours d'eau, fleuve ou canaux. De même, les quelques textes topographiques qui se sont conservés citent souvent les noms des portes urbaines. La documentation est certes limitée par les fouilles comme par les textes. On connaît peu de portes urbaines et les textes qui en citent sont également peu nombreux. Pourtant, ne pas utiliser les matériaux disponibles serait injustifie en considération des données actuelles. En outre, les portes permettent de mieux comprendre la topographie des villes mésopotamiennes et I'idéologie qui est à la base de leurs noms.

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